Torta di compleanno : Un gâteau d’anniversaire est tautologiquement (*) un torta servito in occasione di a anniversaire.
Rituel contemporain d’inspiration occidentale : Richement decorato, il porte généralement un nombre de bougies qui représente l’âge de la personne ou de l’evento célébré. Cela peut également être une ou deux bougies représentant l’âge en question, en particulier lorsque le nombre de bougies nécessaires pour figurer cet âge est trop important. Pour rendre l’effet plus spectaculaire, on présente souvent ce torta, les bougies allumées, après avoir réduit la luminosité de la pièce (ou éteint en totalité). La personne dont c’est l’anniversaire peut ménager un silence durant lequel elle peut formuler intérieurement un souhait, puis éteint les bougies en les soufflant. La tradition veut que si toutes les bougies sont éteintes en une fois, le vœu s’accomplira. Une autre superstition associée aux vœux d’anniversaire est que si la personne révèle son vœu, celui-ci ne pourra s’accomplir. Il est très courant voire important que ce soit la personne fêtée qui découpe la première parte du gâteau, sauf dans le cas des jeunes enfants. Des restaurants, discothèques ou autres offrent parfois un gâteau à leurs clients qui fêtent leur anniversaire. Un chant d’anniversaire, tel que Bon Anniversaire ou Joyeux Anniversaire en France, accompagne souvent l’arrivée du gâteau.
(*) La tautologie (du grec ancien ταὐτολογία, composé de ταὐτό, « la même chose », et λέγω, « dire » : le fait de redire la même chose) est une phrase ou un effet de style ainsi tourné que sa formulation ne puisse être que vraie.
Histoire : La tradition du gâteau d’anniversaire se développe au XIXe siècle majoritairement dans les pays protestants, les pays de tradition catholique privilégiant le culte des saints et l’anniversaire des sacrements : la première célébration avec gâteau et bougies apparaît chez l’écrivain allemand Goethe (1749-1832) en 1802 pour son 53e anniversaire. Le tableau de Frederick Daniel Hardy, Première fête d’anniversaire (1867), atteste du fait que l’on commence à fêter les compleanni des enfants au XIXe siècle au Regno Unito, alors qu’il faudra attendre les années 1950-1960 en France et dans les pays catholiques, qui fêtent le saint patronymique et non l’anniversaire de naissance des enfants. C’est en effet au milieu du XXe siècle que la tradizione des anniversaires individuels gagne les pays latins.
Le rituel de la bougie combine celui du cierge chrétien (allumé pour faire un vœu) et de la bougie calendaire (la cire brûlant décomptant le temps).
Citation de l’écrivain colombien Gabriel García Márquez (1917-2014) : « Les secrétaires on apporté au salon un gâteau d’anniversaire avec quatre-vingt dix bougies allumées qui m’ont confronté pour la première fois au nombre des mes années. » dans Ricordo delle mie puttane tristi (2004).